Une Convention a été signée entre l'hôpital Catholique de Pouma au Cameroun et ASKO donnant le contrôle de la gestion de l'hôpital à ASKO.
Cette convention a été signée en présence de Monseigneur Jean Bosco NTEP Evêque du diocèse d'Edéa - Cameroun, du Dr François KENMOGNE président de ASKO et du sous-préfet de l'arrondissement de Pouma.
De part sa position géographique proche de l’autoroute reliant les 2 principales villes du Cameroun Douala la capitale économique et Yaoundé la capitale politique, l’hôpital Catholique de Pouma occupe une position stratégique dans la prise en charge des nombreux accidentés enregistrés sur cette autoroute très fréquentée et accidentogène.
ASKO comptant en son sein de nombreux médecins bénévoles basés en France, une équipe médicale sera constituée et travaillera au quotidien en télémédecine avec l’hôpital de Pouma dans la prise en charge des patients.
Grâce à ce partenariat, le nouveau projet initié entre le diocèse d’Edéa et ASKO compte hisser l’hôpital Catholique Saint André de Pouma au rang d’hôpitaux de référence au Cameroun.
Cette gestion de l'hôpital Catholique de Pouma comprend :
- Les urgences
- La pharmacie petite et grande
- La chirurgie (Bloc opératoire et salles d'hospitalisation)
- La maternité
- La médecine
- L'ophtalmologie - lunetterie
- Le laboratoire
- L'échographie
- La radiologie
- L'UPEC (unité de prise en charge des malades vivant avec le VIH SIDA)
- Le programme TB avec un sanatorium
- La buanderie
- Le service de maintenance et d'entretien
- Le bloc administratif et les logements pour le personnel
Les services ci-dessus cités sont équipés.
La capacité d'accueil en termes de lits est d'environ 133 places.
ASKO en outre prend possession de la structure hospitalière en l'état (passif et actif). Pendant la période contractuelle (10 ans).
ASKO s'occupera de :
- La gestion du personnel de l'hôpital ;
- La gestion financière ;
- La gestion administrative ;
- La gestion médicale ;
- La gestion technique ;
- Les relations publiques ;
- La gestion environnementale et la viabilisation du site.
Le Diocèse d'Edéa s'occupera quant à lui :
- Du domaine foncier
- Du cautionnement moral
- Des activités spirituelles
- Du respect de l'éthique chrétienne
- De la vérification externe des comptes.
ASKO dans le contrat de partenariat avec le diocèse d'EDEA pour la gestion de l'hôpital catholique de Pouma a comme vision :
a/ A COURT TERME
- Développer les démarches pour améliorer la qualité et la sécurité des patients (qualité des informations relayées aux patients, aux familles et au personnel soignant).
- Améliorer la qualité de l'accueil (au sens large du terme) et de la prise en charge des patients ainsi que de leurs suivis.
- Maîtriser le circuit du patient.
- Développer la prise en charge de la douleur et le confort du patient.
- Améliorer l'hygiène et l'intensification de la lutte contre les maladies nosocomiales.
- Renforcer la permanence des soins 24H / 24H.
- Rédiger la charte de fonctionnement du plateau technique.
- Faire évoluer le management afin de mieux maîtriser les dépenses.
- Améliorer l'organisation médicale (tenue des dossiers médicaux, ainsi que leur traçabilité; tour médical, formation du personnel paramédical, protocoles médicaux et paramédicaux).
- Renforcer et optimiser les capacités du personnel en place et les équipements déjà existants.
- Développer la télémédecine et créer l'unité de neurologie (épilepsie, AVC, neuropathies périphériques, myopathies etc...), cardiologie (hypertension artérielle, infarctus du myocarde etc...), kinésithérapie.
- Améliorer la prise en charge des enfants malades et mettre en place une unité de prise en charge des enfants diabétiques.
- Améliorer la prise en charge des pathologies infectieuses, respiratoires et de la douleur de l'enfant.
- Mettre en place une administration hospitalière rigoureuse dotée d'un service de ressources humaines perspicace afin d'améliorer la gestion budgétaire et sociale.
- Renforcer le service de chirurgie par une amélioration des actes chirurgicaux.
- Améliorer le niveau des prestations en biologie clinique (laboratoire).
- Renforcer la pharmacie avec des médicaments de spécialités non disponibles au Cameroun.
- Améliorer les infrastructures existantes (viabiliser les chambres de haut standing)
- Mettre en place une bonne politique de gestion des malades en mettant un accent sur l'anonymat du patient et la discrétion de sa maladie.
- Repenser la politique de service d'infectiologie et améliorer le service de l'UPEC et de la tuberculose au sein de l'hôpital.
- Renforcer le suivi ophtalmologique.
- Renforcer le partenariat avec les autres formations sanitaires et les sociétés pour la prise en charge de leurs différents cas index.
- Médiatiser les actions menées au sein de la structure hospitalière (Télé, Radio, Presse...)
- Mettre en place un manuel qualité comportant des protocoles de soins médicaux et paramédicaux, les procédures d'organisation des différents services).
- Encourager la mise à niveau des connaissances du personnel via les formations complémentaires de façon régulière afin d'améliorer la qualité des soins.
- Tenir un relevé analytique par année et par discipline comportant:
** pour les différents services d'hospitalisation : le nombre de lits installés, le nombre d'entrées, le nombre de journées d'hospitalisation.
** pour les services médico-techniques : le nombre d'actes réalisés selon leur nature, la valeur des actes réalisés.
- Négocier et établir pour des raisons de renforcement des connaissances et d'acquisition du matériel médical le jumelage entre l'hôpital d'ARRAS (France) et L'HOPITAL CATHOLIQUE DE POUMA.
b/ A MOYEN TERME
- Faire évoluer le management.
- Mettre en place une démarche d'évaluation régulière des actions menées par les différents services.
- Développer la médicalisation du système d'information afin d'obtenir une bonne qualité des données et de leur traitement. Une articulation meilleure est à rechercher avec la gestion financière pour l'amélioration de la connaissance des coûts par pathologie.
- Renforcer l'organisation de l'activité pharmaceutique
Un Comité du médicament doit être constitué. Il proposera en accord avec les médecins un "Livret thérapeutique", listant les médicaments disponibles à la pharmacie.
Le service pharmacie est ainsi optimisé et procéduré :
** possibilité d'une traçabilité des opérations (des médicaments prescrits, des doses, des posologies).
** suivi des consommations par service et par classe de médicaments.
** dotations des médicaments fixés dans les services.
** procédures d'alertes formalisées (retraits, informations urgentes).
- Créer une unité de banque de sang (pharmacovigilance et hémovigilance).
- Améliorer le service d'imagerie médicale (échographie, radiographie) en le mettant au niveau standard.
- Mettre en place un service d'exploration fonctionnelle (échographie cardiaque, échodoppler, électroencéphalogramme, holter ECG...).
- Renforcer le service de chirurgie en créant un autre bloc de chirurgie avec des fonctionnalités beaucoup plus pointues et des actes beaucoup plus spécifiques (reprise de la coopération avec " chirurgie solidaire").
- Favoriser l'évacuation des malades pour l'hôpital d'ARRAS si le plateau technique national est limité.
- Créer une unité de soins intensifs (cardiologique, neurologique et pédiatrique).
- Doter l'hôpital d'une morgue.
c/ A LONG TERME
- Doter l'hôpital d'une ambulance médicalisée.
- Négocier et doter l'hôpital d'un scanner.
- Négocier et doter l'hôpital d'un service d'hémodialyse.
- Créer un service d'odontostomatologie.
- Créer une unité d'endocrinologie pédiatrique.